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livre ouvert sur bureau d'entreprise

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Un aperçu de mon travail :
Rédaction pour la communication des entreprises, ou pour les particuliers
...

Mains jointes d'une équipe

Au cœur de Facilium, renouer le lien

Article d'Actu pour le Web -15 MAI 2022

Notre société s’inscrit dans un contexte inédit. Le genre humain a traversé une crise sans précédent, avec des confinements, des questions d’essentiel, de non essentiel, de multiples stress. Pourtant, dans le concept même de crise, il y a un double sens. En chinois mandarin, les deux significations opposées sont : le danger et l’opportunité. Au cœur de ces nouveaux possibles, faisons route ensemble.

Retrouver du sens

Ces repères qui basculent, chacun de nous l’a vécu de manière forte. Mais ce fut aussi l’occasion de bâtir du neuf. Un Français sur 5 a changé de métier. Cet arrêt forcé, c’était le désert avant l’oasis. À présent, nous avons à cœur de donner du sens à nos existences, à travers nos vies personnelles, mais aussi dans notre travail.  Chacun souhaite, aujourd’hui plus que jamais, s’épanouir et retrouver son équilibre.  

Être au rendez-vous de nouveaux défis

Bien que fragilisées par ces ralentissements successifs, les petites et moyennes entreprises relèvent le défi de renaître et de progresser. Le contexte sanitaire restant fragile, chaque jour compte. Un employeur a besoin de pouvoir s’appuyer sur ses salariés. Et vous, intérimaires, avez besoin d’un cadre qui vous sécurise et vous respecte. Que tous ces professionnels avancent ensemble est la raison d’être de Facilium. Nous souhaitons favoriser cette construction, en lien étroit avec d’une part les entreprises qui nous font confiance, d’autre part vous, salariés, qui rejoignez notre équipe.

Le lien, notre credo

Cette crise nous a fait comprendre que le lien humain était aussi important que la sécurité matérielle. Le contact est à la base de tout. La symbolique d’une poignée de main n’a jamais été si forte de sens, si précieuse à nos yeux. Notre agence à taille humaine s’inscrit volontairement dans un contexte d’entreprises locales, départementales. Facilium, indépendante, est l’emblème de la proximité. Plus qu’une caractéristique, nous avons fait du contact une de nos valeurs. Connaître chaque intérimaire, le ou la rencontrer dans la vie réelle est pour nous essentiel, un incontournable.

En un mot…

Masqués pendant des mois, distanciés les uns des autres, nous redécouvrons aujourd’hui les visages, les sourires. Nous partageons volontiers une pause-café, un moment de convivialité. La rencontre dans le travail est faite de tout ça : des entreprises qui redémarrent, des salariés au rendez-vous et Facilium en trait d’union. De nouveau réunis, forts de cette expérience, faisons circuler l’énergie positive. Ensemble, allons plus loin !

Simone Veil, le parti de l’humanité…

Actu "A Fleur de Mots" 18 OCTOBRE 2022

Simone Veil, née Jacob, rescapée des camps de la mort, nous a quittés il y a cinq ans déjà, laissant derrière elle sa marque profonde, empreinte de justice, et d’humanité. Elle portait en elle des valeurs rares et précieuses, de celles qui ne seront jamais enfermées dans un seul parti politique. Elle a évolué dans différentes sphères, tout en poursuivant ses combats pour le respect de chaque être, de sa dignité, de ses droits fondamentaux.

Travailler à faire évoluer la société

Féministe éprise de justice, elle contribue à l’évolution des droits des femmes. En témoigne sa volonté de travailler, qui plus est dans un domaine réservé aux hommes à l’époque de l’après-guerre. En atteste également sa célèbre lutte pour la loi avortement, promulguée en 1979. Elle accueille les évènements de mai 1968 avec un esprit ouvert et positif, disant que ces étudiants ont raison de vouloir modifier une société trop figée. Elle est aussi profondément européenne, et contribue fortement à la réconciliation franco-allemande. Le 17 juin 1979, elle devient la première femme présidente du parlement européen.

Féministe éprise de justice, elle contribue à l’évolution des droits des femmes.

S’adapter à l’équipage, tout en conservant le même cap : l’humain

En 1974, sous Jacques Chirac, elle est ministre de la Santé. En 1993, elle est ministre de la Santé et des Affaires Sociales en sein du gouvernement Edouard Balladur, mais déclare aussi que ça ne lui pose aucun problème de travailler avec les socialistes lorsque François Mitterrand est élu.

 

                                   

Simone Veil

Réticente à l’idée de s’enfermer dans un parti, elle a davantage à cœur de lutter contre toute forme d’idéologie conduisant à la barbarie. Centriste pourrait-on dire ? Peut-être pour ce que le centre est supposé avoir d’accueil et d’ouverture, des bords de droite comme de gauche, dès lors que les idées sont tournées vers l’humain et le lien entre les pays d’Europe.

Lutter contre les idéologies barbares

Son interview, avant le procès de Klaus Barbie en 1987, souligne de nouveau sa finesse d’analyse, et l’idée qu’elle poursuit. Elle souhaite que ce procès soit vu à la lumière de l’histoire du Monde, de tous ces peuples qui souffrent ou ont souffert face à des doctrines comme celle que défend encore Klaus Barbie à cette époque. Elle ne veut pas que ce procès s’inscrive seulement dans l’histoire de la France. Elle souhaite qu’il vienne parler du danger que les peuples courent dès lors qu’une idéologie s’empare des esprits pour servir la barbarie.

Rescapée des camps de concentration, elle est convaincue de la nécessité de créer et d’entretenir le lien entre les pays.

Une grande dame aimée de tous

Dans ses discours, elle parle vrai, mais sait apporter de la nuance. Elle est décrite par ses enfants comme douce et aimante, mais forte et persévérante dans ses combats. On l’arrête très souvent dans la rue pour la remercier, tout simplement, en l’appelant Simone. Cette familiarité chiffonne parfois son mari. Mais pas elle. Ses combats, elle les a menés pour chacune de ces personnes, et pour qu’on n’oublie jamais l’Histoire, celle qui l’a hantée et l’a touchée dans sa chair. La plus grande partie de son existence, elle l’a consacrée aux autres. Et c’est bien cela qui lui a permis de survivre, de supporter les souvenirs de la barbarie, la perte de ses proches, la cruauté de l’homme pour l’homme.

 

Dans ses discours, elle parle vrai, mais sait apporter de la nuance. On l'arrête dans la rue pour la remercier.

À sa disparition en 2017, les hommages pleuvent, de tous bords. Ces témoignages d’admiration, et d’affection, sont à la hauteur de cette femme, cette grande dame, universelle et profondément humaniste. Le 5 juillet 2017, elle est la 5ᵉ femme à entrer au Panthéon.  En 2010, lorsqu’elle entre à l’Académie française et s’installe dans le fauteuil de Racine, Jean d’Ormesson se rapproche d’elle et lui murmure à l’oreille « Nous vous aimons, Madame ». Il avait tout dit. Pour reprendre le tout dernier mot qu’elle a offert à ses enfants avant de rendre son dernier souffle : « Merci » Madame Veil.               

La mode éthique

et le "made in France",
un mariage idéal ?

Article "décryptage" Opsforgood - 27 octobre 2021

Notre réflexion de Français sur la meilleure façon de consommer nous mène vers une forme de patriotisme économique. Cocorico ! Bonne idée, achetons français ! Alors, c'est parti. Nous regardons si l'étiquette comporte la mention Made in France. On se dit, c'est fiable, on prend. Mais est-on certains de ne pas être dans l’imposture ?  


« Made in France », le faux-semblant
En réalité, il n’existe pas de cahier des charges qui encadre la dénomination. Par ailleurs, un vêtement made in France peut avoir été qualifié ainsi pour une seule dernière étape, sa transformation substantielle. Les stades précédents ont peut-être eu lieu à l'autre bout du monde ! On ne compte pas les fraudes de certains industriels mal intentionnés qui utilisent le Made in France, sans scrupules, et surtout de manière abusive.

 

Le tissu français : idées reçues
Mais enfin, le textile français, c'est la qualité garantie ! Eh bien, non, pas forcément. Comparé à un habit venant d'Asie ou d'Afrique, oui, probablement, mais par rapport à un vêtement provenant d'un pays membre de l'UE, il y a matière à réflexion (c'est le cas de le dire !). Alors, un compromis peut se trouver du côté de l’écolabel européen. D’accord, mais produire en France, c'est bien plus écolo tout de même ! direz-vous. Plutôt non… Souvent les matériaux viennent de l'étranger. De plus, le CO2 formé en quantité n'est pas seulement lié au transport, mais également aux processus de fabrication. Enfin, le coton, bio ou autre, vient lui aussi de l'export.

Origine France Garantie
Tout de même, pour se diriger vers nos vêtements français sans crainte d'être roulés dans la farine, penchons-nous sur une mention connue et recon-
nue : l'Origine France garantie. Celle-ci a été créée pour servir les intérêts du client, mais aussi des ouvriers, en confection comme en vente. Le cahier des charges entend une fabrication intégralement française. Il exige en plus une provenance de France à 50 % minimum. Le positif de choisir origine France garantie, c'est engendrer moins de transport et respecter les travailleurs. Les conditions de l'emploi sont améliorées et les consommateurs contribuent, en conséquence, à la baisse du chômage dans l'hexagone. Cela étant, il reste difficile d’allier tous les paramètres pour une production 100 % française. De fait, il paraît judicieux de penser « Origine Pays membres de l'Union européenne » pour nos prochains achats réunissant les critères « beau et écolo ».



L’écolabel européen, le compromis idéal
Le label écologique officiel de l'Union européenne est à visée environnementale essentiellement. Autrement dit, il met l’accent sur le respect de la planète, de l’air comme de l’eau. Il passe au crible les fibres naturelles, mais aussi les synthétiques et artificielles (lyocell, modal, viscose). Soulignons tout de même que son cahier des charges accepte que les fibres ne soient pas 100 % issues de l’agriculture biologique (personne n’est parfait, l’écolabel non plus…). Il y a un pourcentage à respecter cependant, en coton bio ou cultivé en lutte intégrée (ouf !). Et nous voilà de plus en plus confiants lorsque nous apprenons que les vêtements pour enfants validés par ledit label doivent contenir 95 % minimum de coton bio. Le coton OGM est limité, mais pas interdit (aïe…). Mais dans la mesure où cette dernière donnée commence à nous rendre sceptiques, rassurons-nous en retenant que les pesticides, les substances cancérigènes, toxiques et mutagènes sont exclus. De plus, les sites de production sont soumis à quelques contraintes : restreindre les émissions polluantes dans l’air comme dans les océans, être vigilants quant à leur consommation d’énergie aux divers stades de la fabrication. Ils sont dans l’obligation de traiter les eaux usées. Enfin, la qualité des tissus est de mise. Concrètement, si vous constatez, après lavage de la splendide salopette rouge taille L dont vous venez de faire l’acquisition, que seule votre fille de 4 ans pourra désormais porter le vêtement devenu rose pâle et tout rétréci… ce n’est pas de l’écolabel certifié. Car les couleurs sont supposées rester stables et l'habit de conserver son aspect. Un dernier mot sur les conditions des salariés. Le label européen attend des employeurs un respect strict des normes fondamentales liées à l’organisation internationale du travail. On aime prendre soin du vivant au sens large : la planète et les hommes.


Construisons ensemble…
En somme, le réflexe de vouloir acheter français, même dans le domaine de la mode part d’une bonne intention. Nous, consommateurs, pensons à des paramètres idéaux : peu de transports, des matières premières locales, une loi du travail observée. C’est sans compter sur le mécanisme de la mondialisation, en développement depuis bon nombre d’années. La France ne vit pas en autarcie. Ajoutons que notre pays n’est pas le meilleur élève, parfois, quant au respect des droits des employés sur ses sites de fabrication. Alors pour tendre vers cette mode éthique, disons que penser local, c’est raisonner européen. L’écolabel est un repère. De la même façon qu’OPS est fait de rencontres avec des professionnels inspirants dans leurs propositions à visée écologique, peut-être est-il possible d'avancer ensemble dans une Europe qui construira un modèle de consommation responsable pour le bien de notre belle planète bleue.

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Biographie

"Ceci est le récit de mon existence, partant de nos racines familiales, pour rejoindre le contexte de mon enfance puis de ma vie d’adulte. J’évoquerai ma jeunesse, mon passé militaire, bien évidemment, mais pas seulement. Je consacrerai une partie de cet ouvrage à mon épouse, Claudette, née Rives, parlant de ses origines, de sa personnalité, des grandes étapes de son histoire. Je n’oublierai pas de rappeler ce contexte marquant de la guerre d’Algérie qui obligea sa famille à quitter son pays." 

 

Jean-Claude Pouré

 

 

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